Épidémiologie du cancer en République Démocratique du Congo (RDC)

En 2005, 60 % des décès dans le monde étaient imputables à des maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, cancer, maladies pulmonaires chroniques et diabète), et 80 % de ces décès sont survenus dans les pays à revenu faible ou intermédiaire (PRFI).

Le cancer est déjà responsable de plus de décès dans les pays en développement que la tuberculose, le paludisme et le VIH/SIDA réunis.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les maladies non transmissibles (MNT) représentaient 48 % des décès en République démocratique du Congo (RDC) en 2018. Les principales causes de décès attribuées aux MNT étaient les maladies cardiovasculaires (10 %). et cancer (5%).

La RDC fait face chaque année à plus de 25 000 patients nécessitant un traitement contre le cancer, selon le rapport de revue imPACT publié en novembre 2021 par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) en collaboration avec l'OMS et le gouvernement de la RDC.

Les établissements gouvernementaux disposent généralement de capacités de base en pathologie, mais ils disposent d'une équipe formée limitée ainsi que d'une biologie et d'une imagerie médicale moins adaptées pour diagnostiquer et traiter les patients atteints de cancer sur l'ensemble du vaste territoire, selon le même rapport.

Références

1. Abegunde DO, Mathers CD, Adam T, Ortegon M, Strong K. The burden and costs of chronic diseases in low-income and middle-income countries. Lancet. 2007 Dec 8;370(9603):1929–38.

2. Kerr DJ, Midgley R. Can We Treat Cancer for a Dollar a Day? Guidelines for Low-Income Countries. N Engl J Med. 2010;363(9):801–3.

3. World Health Organization- Country Profiles on Non-Communicable Diseases, 2018.

4. IAEA’s Programme of Action for Cancer Therapy (PACT) November 2021.